đŸ–± Cyberaction : Des revenus Ă©quitables pour tous les paysans. Stop aux accords de libre-Ă©change.

La Coordination EuropĂ©enne Via Campesina demande un arrĂȘt immĂ©diat des nĂ©gociations sur les accords de libre-Ă©change et la suspension sur les accords de libre-Ă©change liĂ©s Ă  l’agriculture ! Les nĂ©gociations avec le MERCOSUR doivent cesser. L’accord UE-Nouvelle-ZĂ©lande ne doit pas ĂȘtre ratifiĂ©. Les nĂ©gociations avec le Chili, le Kenya, le Mexique, l’Inde et l’Australie doivent cesser. Le CETA, qui a Ă©tĂ© mis en Ɠuvre sans jamais avoir Ă©tĂ© ratifiĂ© par tous les États membres, doit ĂȘtre abrogĂ©.

Des prix justes pour les productions agricoles ! Les prix agricoles doivent ĂȘtre garantis Ă  un niveau supĂ©rieur aux coĂ»ts de production, qui ont fortement augmentĂ© ces derniĂšres annĂ©es. Notre temps de travail doit Ă©galement ĂȘtre pris en compte dans la dĂ©termination d’un prix Ă©quitable. L’UE doit rĂ©tablir des prix d’intervention et des prix minimums pour tous les produits. La directive sur les pratiques commerciales dĂ©loyales (PCD) doit ĂȘtre renforcĂ©e, en suivant l’exemple positif de la loi espagnole sur la chaĂźne alimentaire. Nous demandons des outils de rĂ©gulation du marchĂ© pour stabiliser les prix et empĂȘcher la spĂ©culation et les marges excessives de certains acteurs de l’agro-industrie et de la distribution.
Nous avons besoin d’un budget suffisant et d’une rĂ©partition Ă©quitable des aides de la PAC pour faciliter une transition juste vers l’agroĂ©cologie et les pratiques durables ! Le budget actuel de la PAC est insuffisant, et les aides ne sont pas suffisament rĂ©parties ni pour soutenir les petit.e.s et moyen.ne.s agriculteur.rice.s qui pratiquent une agriculture socialement et Ă©cologiquement durable, ni pour faciliter la transition agroĂ©cologique. 20 % des plus grand.e.s agriculteur.rice.s europĂ©en.ne.s, qui souvent ne travaillent mĂȘme pas sur leur exploitation, reçoivent 80 % des aides publiques, alors que la plupart des agriculteur.rice.s des petites et moyennes fermes ne reçoivent rien ou presque. Nous voulons des subventions par travailleur.euse actif.ve, pas par hectare.

Une réduction de la charge administrative !
Nous sommes paysan.ne.s, pas bureaucrates. Nous avons besoin que les dĂ©marches administratives soient simples et qu’il y ait des personnes physiques pour rĂ©pondre Ă  nos questions et nous aider dans les dĂ©marches, pas des algorithmes. …

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