Du fond des fosses ocĂ©aniques au sommet du mont Everest, le plastique est partout et sâaccumule. Nous en mangeons, nous en buvons et nous en respirons. Chaque semaine, nous en ingĂ©rons en moyenne 5 grammes, lâĂ©quivalent dâune carte de crĂ©dit. Des microparticules de plastiques sont dĂ©tectĂ©es dans les selles, le sang⊠et peuvent franchir les barriĂšres physiologiques jusquâaux poumons, au cerveau et au placenta, au plus prĂšs du bĂ©bĂ© Ă naĂźtre.
Au terme dâune enquĂȘte qui aura durĂ© plusieurs mois, et qui vient d’ĂȘtre relayĂ©e par de nombreux mĂ©dias (France inter, RTL, La Parisien, RMC, M6, etc.), le constat est sans appel : nous buvons du plastique !
78% des eaux analysĂ©es par un laboratoire indĂ©pendant pour le compte dâAgir pour lâEnvironnement sont contaminĂ©es par des microparticules de plastique. RĂ©sultat dâautant plus inquiĂ©tant que les analyses ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©es dans des conditions trĂšs strictes, laissant prĂ©sager une contamination plus importante en cas dâexposition aux UV ou Ă la chaleur.
La plus grande concentration de microplastiques (121 particules dans un litre dâeau !) a Ă©tĂ© trouvĂ©e dans une bouteille dâeau explicitement destinĂ©e aux enfants. MalgrĂ© une communication imposant lâidĂ©e que le plastique est une matiĂšre stable, force est de constater quâil nâen est rien. Le plastique se fragmente en micro et nanoparticules. Lire le rapport d’enquĂȘte.